Continuons notre ballade à la rencontre des orchidées sauvages d'Aquitaine avant d'admirer celles exposées dans l'Orangerie.

Notre guide, une charmante dame, nous montre orchis bouc qui porte bien son nom car la fleur sent mauvais. C'est un moyen de séduction pour attirer les mouches qui vont assurer ainsi la pollinisation. J'ai appris aussi  que les insectes ne voient pas le rouge, c'est pourquoi les orchidées sauvages sont le plus souvent roses, mauves, jaunes...

Lien  http://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_bouc

 Cette orchidée pousse sur les pelouses en bordure de forêt.

 Notre guide avait prévu des fiches illustrées pour les orchidées non fleuries.

  Orchis bouc ( himantoglossum hircinium ) 

A l'entrée de la forêt,  nous découvrons une nouvelle orchidée sauvage, limodor à fleur avortée (limodorum),

Lien http://perso.numericable.fr/~durbphil/G_CephaEpiLimo/Epipactis.htm

Fiches du guide sur limodor

Quelques pas plus loin, nous tombons sur orchis bouffon.

Lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_bouffon

 Notre guide nous fait remarquer que les orchidées en Europe sont toutes terrestres. 

C'est étonnant de voir des variétés différentes si proches les unes des autres dans cette forêt.

Voici orchis pourpre montrée dans la première partie. On la trouve dans toute la France sauf en Bretagne et au Jura.

Elle est nommé Pentecôte dans l'ouest de la France.

Lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Orchis_pourpre

Ophrys araignée ( ophrys aranifera )

Fiche du guide

Ophrys araignée (son labelle ressemble à l'araignée).

Excusez-moi pour les photos un peu floues, l'orchidée est de petite taille.

Lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Ophrys_araign%C3%A9e

La dernière orchidée sauvage découverte en forêt, aimant un sol humide, est listère à deux feuilles.

Elle est bien installée sur son lit de mousse.

Lien  http://fr.wikipedia.org/wiki/List%C3%A8re_%C3%A0_feuilles_ovales

J'espère que cette ballade vous a plu. Visite de l'exposition en photos dans la troisième partie. Une quatrième partie sera consacrée à mes achats " coups de coeur ".

 Je ferai un article spécial sur la SFO aquitaine qui organise des actions d'information et de sensibilisation du public sur ces fleurs hors du commun.

Je vous souhaite un bon 1er mai.

Je ne veux pas tout dévoiler encore de ces Journées des Orchidées car cette 8ème édition dure quatre jours, le 28, 29, 30 avril et 1er mai 2012. Dans cette première partie, je vais juste montrer un peu les jardins du Manoir d'Eyrignac situé près de Salignac en Dordogne, une des orchidées sauvages découverte lors de ma ballade pédestre avec le guide. Quatre des plus grands producteurs français accueillent les visiteurs, La Canopée, La Cour des Orchidées, Les Orchidées Maison Seule et les Orchidées du Jardin du Luxembourg. Monsieur Vacherot n'était  pas présent car il a subi des inondations une nouvelle fois. C'est un producteur qui m'a annoncé cette mauvaise nouvelle.

Arrivés vers midi, nous pique-niquons sur l'aire prévue pour les visiteurs.

Le paysage est superbe malgré un temps maussade. Ce site n'est pas très loin de Sarlat et des grottes de Lascaux.

 Un panneau nous renseigne sur l'histoire des jardins du Manoir d'Eyrignac.

On aperçoit la salle de l'Orangerie sur la droite de la photo où sont exposées les orchidées exotiques.

La cour de l'Orangerie

Vue sur la campagne

Vue sur les jardins du Manoir. On aperçoit les compositions végétales sculptées aux cisailles et le toit du Manoir.

Mon après-midi étant surtout prévue pour la ballade en forêt et la visite de l'exposition des orchidées, je n'ai pas eu le temps de visiter les jardins. Ce sera pour une autre fois, j'espère.

La ballade pédestre à la découverte des orchidées sauvages a commencé vers 14H30. Nous sommes partis en forêt avec un guide pour reconnaître quelques variétés. Elles ne sont pas toutes fleuries en cette saison.

Une des plus colorées est l'Orchis pourpre.

 Je vous laisse admirer cette belle orchidée sauvage en attendant la suite.

Sur le dépliant offert de la SFO (Société Française d'Orchidophilie d'Aquitaine) une citation de Francis Thomson m'a beaucoup plu

" Qui cueille une fleur sauvage dérange une étoile " .

Pour ceux qui ne connaissent pas cette association, je vous en parlerai un peu plus dans la deuxième partie.

En ce moment, mes cactus m'offrent de belles floraisons.

Mammillaria 

Rebutia

Celui-ci est couvert de boutons !

Dans la serre, quelques cactus et plantes grasses ont souffert du froid malgré mon petit chauffage de serre.

J'ai eu des pertes. Ceux qui ont tenu le coup fleurissent ou font des nouvelles pousses. Je ne mets pas toutes les plantes, l'article serait trop long. Elles seront publiées suivant les floraisons ou les progressions de chacune.

Echeveria  

Opuntia

Cette plante grasse est couverte de boutons aux extrémités. Il me semble que les fleurs étaient couleurs pêche.

Epiphyllum

Ma dernière acquisition : citronnier en fleur qui parfume agréablement la serre.

A bientôt !

Le week-end dernier, je suis allée voir le salon des animaux de compagnie à Aix sur Vienne. 

 Les chats m'ont beaucoup impressionné par leur grande taille.

Siamois aux grandes oreilles

Joli chaton persan

Lapin nain

Cavaliers King Charles

Caniches

Poneys

Les autres exposants avaient amenés des serpents, lézards, Bernard Lhermite?, tortues, cochons d'Inde, souris, etc...

L'auteur Michel Viale présentait son dernier livre " Sampa ", éditions Ver Luisant. C'est son troisième ouvrage.

Voici le résumé du livre :

Bonjour, je m'appelle SAMPA, rien à voir avec la chanson de Georges Chelon. Quoique!... J'étais orphelin, chien de rue... bâtard comme on dit. Dans les années 80, j'ai rencontré l'auteur de cet ouvrage... il avait pour compagne l'absinthe... Qui a décidé d'unir nos solitudes ?  Lui ?...Moi ?... Qu'importe si ce livre à 4 pattes ou à 2 mains... la seule chose dont on peut être sûr, c'est la complicité les unissant. Ce qui est certain, le lecteur découvrira au fil des pages de l'amour, de l'humour, de la tendresse. Cette histoire écrite avec le coeur fait penser à une citation de Lamartine : " On n'a pas un coeur pour les hommes et un coeur pour les animaux, on a un coeur ou pas du tout ".

J'ai rencontré aussi à ce salon, le Centre de sauvegarde de la faune sauvage du Limousin "SOS FAUNE SAUVAGE". Leur objectif est l'accueil des animaux sauvages momentanément incapables de pourvoir à leur survie en vue de leur réinsertion en milieu naturel. Le Centre recueille des animaux de toute la région Limousin, mais aussi des départements limitrophes. Par son action de sauvegarde des rapaces et des petits mammifères, le Centre participe au maintien de la biodiversité et de l'équilibre naturel du Limousin.

Cette visite au salon m'a beaucoup plu, je n'ai adopté aucun animal de compagnie, ayant déjà deux amours de chiennes Dipsy et Gaïa à m'occuper.

Côté loisirs créatifs, après avoir dessiner des pingouins sur un oeuf d'oie, j'ai fait le marsipulami et commencé un hibou.

Les pingouins font tout le tour de l'oeuf. 

Houba! Houba!

Début du dessin de hibou pour l'association SOS faune sauvage.

J'espère le réussir, il aura de beaux yeux oranges, les plumes beiges et marron.

Je vous souhaite une bonne semaine avec une de mes floraisons de hoya.

Hoya incurvula

A bientôt !

Achetée au salon de l'orchidée à Feytiat, Prosthechea cochleata m'offre une floraison très originale avec ses fleurs qui ressemblent à des méduses ou coquillages au choix.

Syn. Anacheilium cochleatum (L.) Hoffmanns

Souvent cultivée pour sa robustesse et ses fleurs au labelle en forme de coquillage, cette espèce provient des forêts humides de basse altitude d'Amérique centrale, des Caraïbes et de Guyane, Colombie et Venezuela. Pseudobulbes en fuseau de 10-20 cm de long et munis de 1 à 3 feuilles allongées (15-40 cm). Hampe terminale assez longue (autour de 30-60 cm) aux nombreuses fleurs successives (plusieurs épanouies à la fois) et non résupinées. Sépales et pétales verts, un peu enroulés, fins et longs (4-6 cm). Labelle de 2-3 cm, concave, teinté de pourpre noir vers sa base. Floraison de très longue durée. Fleur nationale du Belize.

Culture: La grande majorité des Prosthechea est simple de culture et fleurit facilement. La culture se fait plutôt en pot garni d'un substrat qui retient un peu l'humidité. La culture sur liège donne d'excellents résultats aussi. Les arrosages seront réguliers, en ménageant une légère période de repos quand les pseudobulbes sont matures. Prosthechea cochleata se cultive en serre chaude à tempérée chaude, mi-ombre et soleil partiel.

Certaines Prosthechea sont utilisées en tant que plantes médicinales. Prosthechea radiata a des propriétés narcotiques.

Ce week-end je suis allée au salon de l'animal de compagnie à Aix sur Vienne. L'association "SOS faune sauvage", centre de sauvegarde de la faune sauvage du Limousin était présente.  Je mettrai mes photos et commentaires dans le prochain article.

Charmant chaton persan

 A bientôt !

Je viens de recevoir de la part de la Canopée, producteurs d'orchidées une annonce sur les journées des Orchidées aux Jardins du Manoir d'Eyrignac en Dordogne près de Sarlat.

Quatre producteurs français seront présents : Les Orchidées Vacherot, La Canopée, La Cour des Orchidées, Les Orchidées Maison Seule et d'autres collectionneurs ainsi que de nombreux autres exposants de qualité.

Différentes animations pendant quatre jours : ballades pédestres à la découverte des orchidées sauvages et d'autres surprises.

A bientôt !

Reçue début janvier 2011, installée sur plaque de liège peu de temps après, ma petite orchidée Thixspermum saruwatarii me montre enfin ses fleurs. 

  Grâce à mon encyclopédie, je vais pouvoir vous donnez plus de détails.

Classification : Epidendroideae, Vandeae, Aeridinae

Etymologie : Du grec thrix (cheveu, poil) et sperma (semence), pour l'aspect des graines.

Distribution : Du Sri Lanka jusqu'aux Philippines et en Indonésie. Thrixspermum saruwatarii vient de Taïwan.

Description: Environ 140 espèces. Genre monopodial, épiphyte en forêt sempervirente ou decidue ou en savane, de basse à haute altitude. Certaines espèces sont miniatures tandis que d'autres ont de longues tiges. Les fleurs sont généralement produites successivement en bout de la hampe. Fleurs souvent de courte durée (1 à 3 jours), mais odorantes et belles. Sépales et pétales similaires, très allongés et fins, ou assez courts de forme un peu ronde. Labelle en forme de sac, non mobile, trilobé et muni d'un court éperon. Colonne courte et sans ailes.

Culture : Généralement, faciles à cultiver, plutôt sur support de liège pour les miniatures, ou en panier pour les espèces plus grandes. Sinon, comme les Vanda. Une baisse des températures induit souvent la floraison.

J'ai aussi Prosthechea cochleata qui fleurit en ce moment. Je l'avais trouvé au salon de l'orchidée à Feytiat au stand du producteur belge.

  C'est une orchidée facile de culture qui fleurit longtemps.

Je mettrai plus de renseignements, dans un prochain article, à son sujet avec les autres photos.

Côté loisirs créatifs, j'ai décoré des oeufs. Je ne pensais pas à Pâques quand j'ai commencé à dessiner ou peindre ces oeufs. C'est Lawrence qui m'a donné envie d'essayer. Le lien de son blog : http//cocons de fee over-blog.com pour voir ses oeuvres.

J'ai eu la chance de trouver des oeufs d'oie chez des "fermiers" très sympathiques qui ont bien voulu m'en céder. J'ai passé un moment agréable et inoubliable en leur compagnie. C'était comme dans un rêve, un jeune alpaga est venu à ma rencontre et a mis sa tête dans mes mains pour avoir une caresse. Dans le pré, une brebis noire donnait naissance à son agneau.

C'est un endroit magique.

Mes décorations d'oeuf et autres.

Roses peintes à l'acrylique sur pot.

Début de déco sur oeuf de poule.

Pingouins sur oeuf d'oie aux crayons de couleur.

J'ai verni une fois le dessin fini.

J'ai même commencé à décorer de perles Sawrauski, de Bohême et perles nacrées, un autre oeuf d'oie.

Ce n'est pas facile de faire des creux pour y coller les perles. Je vais compléter avec des arabesques.

Joyeuses fêtes de Pâques !

Une fois par mois environ, je visite les jardineries. Le mois dernier, je n'ai pas ramené d'orchidées comme d'habitude à la maison mais une encyclopédie des orchidées tropicales de Pascal Descourvières. Cet ingénieur agronome et enseignant, naturaliste passionné est membre actif d'associations orchidophiles depuis une quinzaine d'années. Il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur les orchidées tropicales. Il est membre de la commission scientifique de la SFO (Société française d'Orchidophilie) et participe au comité de rédaction de la revue l'Orchidophile.

Cette encyclopédie m'a beaucoup plu car elle présente 1 200 espèces d'orchidées (réparties en 350 genres environ), dont plus de 1000 sont présentées en photo.

Une première partie, illustrée de schémas, présente les caractéristiques et les modes de vie.

Des encadrés expliquent des notions importantes. J'ai bien aimé les explications sur les keikis.

De nombreuses photos montrent les orchidées dans leur milieu naturel tel qu'on peut les voir dans la nature.

 Les nouvelles dénominations de certaines espèces sont notées.

 La description et les conseils de culture pour chaque genre sont appréciables. La température de culture, l'exposition lumineuse et l'habitat sous la forme de pictogrammes pour chaque espèce facilite leur culture.

C'est un livre très intéressant pour l'orchidophile débutant, l'amateur de plantes rares, le naturaliste et l'orchidophile expérimenté.

Dans le prochain article, je montrerai mes floraisons d'orchidées et comme Pâques arrive, je parlerai d'oeufs et vous montrerai mes débuts de décorations et quelques idées de loisirs créatifs.

A bientôt !

Habenaria medusa (photo de l'encyclopédie)