Voici quelques floraisons du jardin et de la maison ainsi que de nouvelles feuilles sur mes hoyas.

Je commence par montrer les nouvelles feuilles de cet hoya australis et la tige impressionnante qui a poussé en peu de temps.

Ce hoya burtonii s'est bien adapté en m'offrant de nouvelles feuilles. Elles sont d'un vert plus clair par rapport aux autres feuilles vert foncé et duveteuses.

Pour hoya camphorifolia, ceux sont les racines qui se sont très bien développées. Donc le rempotage est fait.

Le nombre d'escargots autour de ma pauvre petite bletilla augmente. J'en ai compté trois dernièrement. Heureusement que j'ai du répulsif. Déjà qu'elle me fait un début timide.

Maintenant parlons des floraisons.

Ce rosier grimpant est placé devant ma fenêtre de cuisine. Il m'offre de belles roses très parfumées. Malheureusement il ne fleurit qu'une fois en mai-juin.

Mes iris continuent leur floraison. Ils sentent bon également.

Mon autre rosier grimpant rose débute sa floraison aussi qu'il renouvellera tout l'été. Il est placé côté rue et les passants peuvent en cueillir car certaines branches dépassent quelques fois quand je n'ai pas eu le temps de les tailler. Mais c'est dangeureux à cause des épines. Donc je taille souvent, il pousse comme du chiendent.

Ce rosier grimpant m' offre des roses d'un  beau orange vif. En vase les fleurs restent longtemps fleuries.

Le "lys des Incas" (je ne donnerai pas le nom latin, je ne me souviens plus) est nouvellement planté près du rosier rose car il procure un peu d'ombre l'été.

Je finis par cette orchidée Miltoniopsis achetée pour 5,90 euros en faisant mes courses. Ce n'est plus la peine de se priver à ce prix là !

Mon cattleya continue de fleurir. Une troisième hampe se prépare à faire de même. Je n'ai pas senti d'odeur parfumée pour l'instant.

Je souhaite une bonne fête des mères à toutes les mamans et un bon week-end à tous.

Je viens de recevoir par la poste mon hoya loheri commandé sur eBay, le fournisseur est Epric. Il ne m'a jamais déçu pour l'instant. Ses boutures sont racinées et de belles tailles. Je le recommande. De plus il a des prix abordables.

Voici ma boutue racinée. C'est un hoya qui fait des petites fleurs oranges.

Je vais l'installer sur mon étagère dans la serre, les températures sont favorables.

Les feuilles de loheri ressemblent à celles d'une plante grasse avec des coloris rouges qui égayent le vert. C'est très joli.

J'ai mis à bouturer mon hoya lacunosa et je découvre qu'il va me faire une floraison. Quand la période est favorable on ne les arrête plus ces hoyas.

J'attends impérialis dans la semaine normalement mais commandé chez un autre fournisseur.

Pour terminer, je vous mets la photo de mon nouveu cattleya, et non, je n'ai pas pu résister.

Il a deux autres hampes qui vont fleurir. Les jardineries réservent de bonnes surprises quelques fois.

Les tiges de bambous et le raphia sur la table sont pour confectionner une échelle pour mon hoya calycina qui grandit à une cadence incroyable. Je vais peut-être me faire aider par mon mari doué en bricolage.

 A bientôt

Ce lundi de Pentecôte,  tous les magasins n'étaient pas fermés. J'en ai profité pour me changer les idées dans une jardinerie bien fournies en orchidées et autres plantes exotiques ou pour le jardin.

 Cette petite orchidée est placée dans des billes d'eau. La fleuriste m'a expliqué que les billes libèrent petit à petit de l'eau. Je surveille quand même l'état de la plante. L'effet est esthétique mais cette méthode est-elle fiable?

Ce n'est pas un achat, c'est l'évolution de ma bletilla hyacinthina striata en serre. C'est prometteur.

Et voici mon deuxième achat , un hibiscus jaune au coeur rouge. Il a plein de boutons qui vont éclorent.

Je regrette de ne pas avoir pris également un cattleya orange. Ces couleurs m'attirent beaucoup.

L'évolution de mes boutures

odorata me fait de nouvelles feuilles.

Hoya merilii se décide enfin à me faire quelque chose, une tige? une feuille? Ce n'est pas très précis encore.

Je commence à placer mes hoyas adultes, boutures et orchidées dans ma serre. Mais tout n'est pas fini, malheureusement. Je sais être patiente.

Maintenant je consacre une rubrique pour Nathalie ma copine blogueuse qui vient de recevoir ses boutures.

 Je pense que c'est obovata qu'elle a commandé sur eBay. Il me paraît en pleine forme.

Excusez-moi pour la photo, je n'ai pas eu le temps de l'arranger. Je pense que c'est mindorensis red.

Celui-là je crois que c'est caudata. Les feuilles sont légèrement froissées, mais il a l'air vigoureux.

Nathalie a également commandé pubicalix. Je ne retrouve pas la photo. Si j'ai fait une erreur dans les noms des photos de hoyas, veuillez me prévenir.

Ceux sont de beaux achats  Nathalie, Je sais que tu  attends avec impatience d'autres boutures commandées chez Paul  J'ai bien peur que ma copine blogueuse soit contaminée par le virus.

Je rajoute une de ses photos qui montre une de ses réalisations en perles. C'est beaucoup d'heures de travail. Attention les yeux!

Merveilleux, n'est-ce pas?

Encore une photo pour le plaisir.

Je signale que c'est avec la permission de Nathalie que je publie ses photos.

Je vous souhaite une bonne semaine sur une note fleurie avec mon pélargonium.

J'observe depuis un certain temps les pédoncules de mon hoya serpens et mon hoya carnosa rubra. Vont-ils finir par fleurir?

 Il en a d'autres cachés dans le feuillage.

Le pédoncule unique de carnosa rubra est moins fourni que celui de serpens.

 Mes autres hoyas se réveillent. Piazae m'a fait deux jolies feuilles et continue avec une tige. Il semble vouloir sortir de la maison avec sa tige qui va droit sur le rideau. Je l'ai placé ainsi que d'autres dans ma serre (elle n'est toujours pas finie mais j'ai un espace de prêt pour recevoir quelques plantes).

Je ferai un nouvel article sur l'évolution de mes hoyas et leur installation. Le plus impressionnant pour l'instant est calycina qui monte comme un fou au plafond ainsi qu'australis.

Je mets la photo de la première rose fleurie du jardin.

Elle n'a rien à voir avec une floraison de hoyas mais j'avais envie de vous la montrer. Quand la fleur sera fanée je garderai les pétales pour faire un pot pourri car elle est très parfumée. Son odeur se rapproche à celle de l'orange ou la mandarine.

Je vous souhaite un bon week-end de Pentecôte.

Voici quelques floraisons de plus pour égayer ce printemps pluvieux.

Mes iris s'ouvrent les uns après les autres pour m'offrir leurs couleurs chatoyantes.

Ils ont l'air de chercher à capturer le moindre rayon de soleil.

Les bulbes d'ailium plantés cet automne ont réussi  à se transformer en ravissantes boules parmi mes iris.

En vase, ils tiennent bien.

Voici la glycine et le tamaris de Nathalie, une amie blogueuse. Ses plantes lui offrent de généreuses floraisons.

La glycine

Le tamaris

Nathalie débute comme moi dans la culture des hoyas. Elle vient de commander des boutures chez Paul Shirley. Je mettrai ses photos dès qu'elle me les enverra. Une passionnée de plus!

Je vous souhaite un très bon week-end.

J'avais placé un rhizome de bletilla hyacinthina striata en pleine terre, elle commence à sortir. Heureusement que j'ai mis de l'anti-limace car j'ai retrouvé des escargots morts près de la jeune pousse.

Ce n'est qu'un début mais on aperçoit un petit bout de pousse vert clair. J'ai rapproché une écorce de pin pour la protéger de la fraîcheur de la nuit. L'escargot sur la droite l'avez repérée avant moi, mais le fournisseur m'avait prévenue, les limaces et escargots adorent les orchidées. J'ai placé des bletilla hyacinthina en serre également, elles ont mieux poussé.

Coup de coeur pour une orchidée chez Monsieur Lecoufle, un aerangis mooreana.

Cette orchidée est de petite taille mais elle fait des grappes de fleurs très parfumées. Ici la plante a déjà eu sa floraison, je ne sais pas quand elle m'en fera d'autres. Elle demande une humidité constante. Je l'ai donc installée sur des billes d'argile humidifiées en permanence.

Voici des nouvelles de la bouture de Minique qui m'a fait des racines en un temps reccord.

Les feuilles se sont bien remises du transport.

La fleur

Je reviens ce soir pour vous montrer d'autres floraisons. 

A bientôt.

Pendant que je faisais mon petit reportage sur le Japon, j'ai reçu mes nouvelles boutures de hoya de chez Paul Shirley.

 Hoya nicholsoniae IML 19 GPS avec ses feuilles qui rougissent à la lumière.

Hoya nummularioides GPS (petites feuilles pour celui-ci)

Hoya odetteae

Hoya ruscifolia raciné

Hoya sp. cv Malthilde (croisement de h. carnosa et h. serpens)

Hoya thompsonii GPS (les feuilles sont d'une douceur de velours)

Et maintenant je vous montre les hoyas que j'ai reçu il y a un mois environ et qui ont bien raciné. J'ai pu les rempoter.

J'ai utilisé comme substrat un mélange de terreau de semis pour la perlite, un terreau de rempotage à base de tourbe et de la sphaigne car les racines des boutures se sont tellement bien développées dedans, que j'en ai rajouté dans le pot ainsi que des billes d'argile pour le drainage.

Hoya sp. Sarawak m'a fait de magnifiques racines. Impossible d'enlever la sphaigne autour des racines sans les abîmer , j'ai donc laissé un peu de sphaigne.

Hoya sp. Palawan aussi a de belles racines.

Hoya australis. Les racines avaient remplies le pot de sphaigne.

Les résultats d'enracinement dans la sphaigne sont favorables par rapport à mes essais de l'automne où j'avais eu de nombreuses pertes. Pour l'instant, deux ne racinent pas comme j'aimerais, hoya parasitica et hoya sp. Haraku.

Dans ce dernier article sur le Japon, j'ai mis une vidéo sur l'aïkido, art martial japonais, des affiches de mangas, une photo sur une gothique lolita et pour conclure mes achats. Je regrette de ne pas avoir pris en photo le restaurant japonais proposant ses sushis et autres plats traditionnels mais aussi les pierres volcaniques et les sujets abordés sur les tremblements de terre.

Affiches de mangas

L'animatrice est habillée en gothique lolita

Vidéo sur une démonstration d'aïkido, art martial japonais

Mes achats

J'ai acheté une poupée kokeshi porte-clé pour ma fille.

J'ai aimé aussi ces marque-pages illustrés de scènes japonaises.

De gauche à droite, reproductions Great Waves Off Kanagawa by Hokusai Katsushika

Kaminari-mon Gate of Asakusa Kannon Temple by Hiroshige Ando

Nihonbashi by Hiroshige Ando

De gauche à droite, Hakone Pass by Hiroshige Ando

Evening Snow in Kamubara by Hiroshige Ando

Mt. Fuji on Fine day by Hokusai Katsushika

Et évidemment j'ai choisi un bonsaï

Bonsaï serissa

Avec sa petite fleur, il est craquant.

 J'espère que vous avez aimé ce petit voyage dans le temps au pays du soleil levant.

De magnifiques bonsaï sont exposés pour le plus grand plaisir des visiteurs.

De gauche à droite Murraya paniculata 75 ans et Acer palmatum 45 ans.

Originaire de Chine, l'art du bonsaï gagna le Japon aux environs des VIe et VIIe siècles avec les moines qui amènent le bouddhisme. Cet évènement est confirmé par le célèbre rouleau du moine Honen Shonin de la période Kamakure (1192-1333) où l'on voit pour la première fois la représentation de petits arbres alignés dans des coupes. Or les oeuvres de ce moine retracent surtout la vie à la période Heian (794- 1191).

On peut donc raisonnablement en conclure que cet art apparut au Japon au plus tard en l'an 800. Cependant cet art ne sera réellement intégré au Japon que lorsqu'un fonctionnaire chinois, Chu Shun-sui, fuyant la domination mandchoue en 1644 , emportera sa collection avec lui. Il initiera ainsi quelques japonais à la culture des futurs arbres en pot appelés bonsaï. Pendant longtemps les bonsaï furent réservés aux classes dominantes, féodales et religieuses, appréciant surtout les bonsaï aux feuillages colorés. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas et bon nombre de Japonais s'adonnent à la culture du bonzaï, renouant ainsi avec les traditions ancestrales.

En Europe, le bonsaï a été introduit pour la première fois lors de l'exposition universelle de Paris, en 1878.

Les bonsaï sont habituellement regroupés en trois catégories relatives à leur dimension. De nombreux noms japonais distinguent avec précision les différents paliers, mais on compte souvent "le nombre de mains" qu'il faut pour porter le bonsaï, ainsi :

- Mame ou Shôhin : bonsaï à une main, de 5 à 15 cm, souvent fascinant car il s'agit de réductions d'arbres à l'extrême. Cette taille restreint de manière importante le nombre de variétés qui sont susceptibles d'être travaillées en mame, de trop grandes feuilles qui seraient difficilement réductibles donneraient à l'arbre une disproportion inesthétique.

- Kotate- mochiou komono : bonsaï à deux mains, de 15 à 20 cm jusqu'à 130 cm, puis chûmono, jusqu'à 60 cm. Ces bonsaï sont sans doute les plus répandus chez les amateurs, leur taille permet de travailler avec beaucoup de finesse la structure et la ramification de l'arbre et ainsi donne plus de liberté créatrice au bonsaïka (celui qui pratique l'art du bonsaï). A peu près toutes les variétés conviennent à cette catégorie.

- Omono : bonsaï à quatre mains (il faut en effet deux personnes pour porter ces grands bonsaï) de 60 cm à 1,20 m voire plus, était autrefois au japon un signe de la prospérité du propriétaire, aujourd'hui, il reste un bonsaï imposant et souvent vulnérable par son âge.

Les bonsaï peuvent atteindre un âge très vénérable. Le plus vieux bonsaï connu serait un pin datant de l'an 1500  et toujours visible au Tagaki Bonsaï Museum de Tokyo.

Stand de bonsaï

Des vendeurs proposaient de nombreux bonsaï d'intérieur et d'extérieur.

L'un deux a eu ma préférence. Je vous le montrerai dans un prochain article "mes achats japonais".

Les instruments pour s'occuper de la culture des bonsaï.

Le prochain article sera consacré aux mangas, à mes achats et je rajouterai une vidéo sur une démonstration d'aïkido.

A bientôt !

Je vous invite à continuer la visite sur le Japon.

La cinquième partie sera consacrée sur les bonsaï.

Paires de statues de nio en bois

gardiens de temple, époque showa, bois sculpté polychrome.

Les nio sont les gardiens musculaires du Bouddha, s'élevant à l'entrée de beaucoup de temples bouddhistes au Japon. Prenant l'apparence de guerriers, ils ont une physionomie effrayante afin de repousser les esprits du mal.

Selon la tradition japonaise, ils auraient voyagé avec le Bouddha historique pour le protéger.

Du samouraï au kamikaze

 Ils seront trois mille neuf cent douze jeunes pilotes à avoir accompli le sacrifice suprême. Ils constitueront un mythe nouveau, récupéré par les ultranationalistes.

Avant même l'entrée en guerre du Japon dans le second conflit mondial et pour mobiliser la nation, le personnage du samouraï fut ressorti des oubliettes de l'histoire et présenté par la propagande officielle comme l'incarnation même de l'âme du Japon. Le personnage du samouraï, son code d'honneur, servirent de modèle aux pilotes qui, dans les derniers mois de la guerre, se désignaient afin d'accomplir le sacrifice suprême, les kamikaze.

A partir de novembre 1944, les premiers volontaires sont enrôlés dans les différentes unités pour former les shimpu tokubetsu kogekitai (escadron spéciaux d'attaque vent divin), ou tokkotai en abrégé. Ce vent divin fait référence au typhon qui balaya à plusieurs reprises les flottes de l'envahisseur mongol dans la baie de Hakata. Quant au nom des bombes volantes okha, fleur de cerisier, il s'agit d'une référence poétique à l'univers du bushido dans lequel la vie du samouraï est comparée à cette fleur qui tombe avant d'être fanée.

Des formations de jeunes pilotes vont se lancer à l'attaque des navires américains en utilisant leurs appareils comme bombes volantes. Avant d'embarquer sur leurs machines pour le vol ultime, une cérémonie est célébrée sur la piste. Les pilotes, le front ceint du drapeau impérial, calligraphié d'un poème, le sabre katana au côté, vont, conformément au rituel du seppuku des samouraïs, réciter le poème sur la mort que chacun d'eux aura composé, avant de boire une dernière coupe de saké. Ils portent leurs décorations et sur leurs épaules, le senninbari, l'écharpe aux mille points brodés par mille japonaises ayant cousu chacune un point, et emportant avec eux les prières que leur famille adresse aux dieux en leur faveur.

Au moment du sacrifice suprême, ils s'écrieront banzaï, c'est-à-dire mille vies (sous entendu, à l'empereur).

Victimes consentantes d'une récupération de l'histoire au bénéfice d'une idéologie guerrière qui mènera le Japon au seuil de l'anéantissement, les kamikaze n'étaient cependant pas les fanatiques stupides que l'occident a cru facile de dépeindre. Ces jeunes officiers, formés à la manière occidentale et recrutés dans les meilleures universités maîtrisaient le plus souvent le latin et au moins deux langues étrangères vivantes. Ils devaient pouvoir citer les auteurs classiques, de Platon à Jean-Jacques Rousseau. Bercés du romantisme de leur jeunesse, ils considéraient que le Japon comme l'Occident étaient corrompus par le matérialisme. En quête d'un nouveau Japon qui devait renaître des cendres de sa destruction, ils accueillaient la mort comme le passage obligé de sa renaissance. Ils se percevaient eux-mêmes comme des patriotes idéalistes, avides de pureté, comme en témoignent les lettres envoyées à leurs proches et qui prouvent qu'ils accomplissaient leur mission en toute conscience.